C'est sur un victoire mitigé que la France conclue son match face à la Bosnie mercredi soir... A à la 16ème minute la Bosnie a profité d'une grande largesse défensive pour dominer provisoirement le finaliste de la Coupe du monde. Les Slaves, bien rentrés dans le match contrairement aux Français qui ont abusé de longs ballons, ont rappelé de mauvais souvenirs aux Tricolores sur un coup de pied arrêté joué à trois et conclu par Barbarez. Le nouvel attaquant du Bayer Leverkusen, 35 printemps, s'est trouvé étrangement seul et n'a pas manqué de sang froid pour fusiller Coupet à bout portant (16e). Mais la réplique française est venue avant la pause sur une action de jeu pour le moins similaire : le même jeu à trois que les Bosniaques avec cette fois Sagnol au départ, Henry pour la remise de la tête et Gallas - son deuxième but en sélection après celui inscrit en août 2005 contre la Côte d'Ivoire (3-0) - dans le rôle du finisseur. Avant cette égalisation, l'équipe de France avait arrosé sans succès les buts de la Bosnie. Louis Saha s'est beaucoup montré, prouvant une nouvelle fois qu'il était bien le bon Dauphin du roi Henry. Le Mancunien aurait pu s'offrir son troisième but en sélection mais ses tentatives (7e, 24e, 40e) n'étaient pas assez appuyées, tout comme celles de Mavuba (27e) et Malouda (29e, 34e). Mais cette première période, de loin la plus vivante des deux, aurait pu voir la Bosnie s'envoler avec un avantage plus conséquent. Après son but, Barbarez rata le cadre pour une poignée de centimètres (20e) avant que Muslimovic ne fasse son numéro dans la surface tricolore avec une série de dribbles et ne s'écroule au contact de Boumsong (37e). L'arbitre allemand n'a pas bronché comme face au comportement parfois limite de ces Bosniaques au caractère affirmé. Rugueux en première période, le jeu est devenu quelconque après la pause malgré l'entrée en jeu de Wiltord à gauche et Faubert à droite notamment. Entre le tir de Saha (54e) et celui de Wiltord (83e), rien ou presque. Les organismes étaient bien fatigués. Pas celui de Faubert, décisif après seulement vingt minutes. Une entrée remarquable et remarquée.